22 millions d’unités consommées en France chaque semaine, soit près de 90 millions par mois : le sandwich est sans contexte un poids lourd de la restauration rapide française, selon une étude publiée par NPD Group. Il s’est vendu près d’un milliard de sandwiches (baguette, panini, wraps,) en 2014, un marché stable par rapport à 2013.
Si l’incontournable sandwich à la charcuterie (jambon / pâté / saucisson) arrive en 1ère position des recettes préférées des Français, les variantes à la volaille et au fromage finalisent le trio de tête.
Du côté des ventes, les ¾ d’entre-elles proviennent du circuit de la restauration rapide comprenant les sandwicheries, les boulangeries et les GMS (Grandes et Moyennes Surfaces). Le reste des ventes est reparti entre les cafétérias d’entreprise et de l’enseignement supérieur (1 sandwich sur 6 est vendu dans le circuit de la restauration collective), les stations-service et les distributeurs automatiques. Les boulangeries et les GMS, qui développent de plus en plus l’offre déjeuner et sandwich frais, gagnent des parts de marché en volumes sur les autres acteurs de la restauration rapide.
970 millions de burgers vendus en 2014
Sur les cinq dernières années, entre concepts nomades innovants et tendances culinaires mondiales, la restauration française a vu apparaître de nombreux concurrents au sandwich traditionnel. NPD constate une baisse de 10% des volumes de sandwichs vendus depuis 2009. Une tendance à long terme que la société NPD, forte de son panel CREST composé de 14 000 répondants mensuels, analyse depuis 2008. Tandis que les segments des Wraps et des Paninis restent plutôt dynamiques (bien que relativement petits en volumes, soit 10% de la catégorie), les sandwiches classiques, eux, semblent perdre de l’attrait aux yeux des Français.